Transformation digitale et gouvernance des données : quelles sont les tendances au sein des organisations ?
- #Transformation Digitale
Le 14 avril 2022, le Groupe Viveris, spécialisé en ingénierie informatique, organisait son Partners Event 2022 aux côtés de partenaires prestigieux, experts de la transformation digitale des organisations, dont Kodak Alaris. L’occasion de revenir sur les tendances observées durant la crise sanitaire, et celles à venir. Décryptage.
“Comment tirer parti de votre SI et de vos datas pour faire face à vos enjeux de 2022 ?” : telle est la question que le Groupe Viveris a posé à ses partenaires A2GSI, Kodak Alaris, Esker, Stibo Systems, Everteam, Intershop et CosaVostra, venus partager leurs expertises respectives en matière de transformation digitale. Et si ce sujet n’est pas nouveau, la data governance est aujourd’hui absolument nécessaire pour répondre aux nouveaux enjeux des organisations.
En effet, avec la crise sanitaire, nombre d’entre elles ont pris pleinement conscience de l’intérêt de gérer efficacement les informations dont elles disposent, notamment pour s’organiser et se préparer aux changements réglementaires, environnementaux et sociétaux. Pour preuve, le public professionnel présent sur place a dressé le classement de ses enjeux 2022, en tête desquels s’impose la gouvernance des données, suivie par la classification et la croissance. Autant d’objectifs en adéquation avec les tendances observées par Kodak Alaris et les autres partenaires de Viveris.
Les tendances observées durant la pandémie
- La fragilité des organisations
Comme toutes les crises, celle du Covid-19 a entraîné son lot d’incertitudes, notamment autour de la continuité des activités indispensables à la survie des organisations. Ces dernières se sont ainsi concentrées sur leurs outils afin de poursuivre, entre autres, la facturation client et le traitement des bons de commande.
En parallèle, de nouvelles questions réglementaires sont apparues au sein des entreprises. Tout particulièrement, la facturation électronique qui devait devenir obligatoire à partir de 2023 dans le secteur privé… avant que l’ordonnance du 15 septembre 2021 ne vienne imposer un nouveau calendrier basé sur un déploiement progressif selon la taille des structures : 2024 pour les grandes entreprises, 2025 pour les ETI et 2026 pour les TPE-PME.
- La gouvernance de l’information
Avec le confinement, la plupart des organisations ont accéléré le passage au télétravail, désormais pérenne, notamment au sein des grands groupes. Cette évolution a mis en exergue la nécessité de revoir certains processus organisationnels et communicationnels. Le meilleur exemple est bien sûr celui des réunions, qui sont passées de physiques à virtuelles grâce à des outils bien connus de tous à présent.
De nombreux processus métiers ont également dû être revus afin de fluidifier l’échange d’informations. Pour les organisations, l’enjeu principal était évident : assurer la continuité de l’activité, ce qui passe par l’accès, pour les collaborateurs, aux documents et aux datas à tous moments et de n’importe où. Mais pour cela, encore faut-il répondre à une autre problématique de taille : garantir la livraison de tous les documents, y compris (et surtout) papier, alors même que les bureaux sont désertés.
- La dématérialisation
C’est là qu’intervient la dématérialisation, qui a connu une forte accélération au cours de ces dernières années. En effet, le travail à distance nécessite d’accéder à un certain nombre d’informations indispensables et, in extenso, d’intégrer le document et la donnée au système d’informations (SI) de l’entreprise afin qu’ils soient traités le plus rapidement possible.
Par ailleurs, la dématérialisation ne répond pas seulement à des enjeux de data governance, mais également réglementaires (facture électronique obligatoire, documents d’urbanisme, dossier patient, etc.) et organisationnels. Rappelons, en effet, que 40 % des contrats continuent d’arriver au format papier dans les entreprises ; s’ils ne sont pas dématérialisés au plus vite, ils ne peuvent pas être traités dans les meilleurs délais, ce qui n’est pas sans conséquence pour la croissance globale.
- Le e-commerce
La crise sanitaire a également impacté durablement nos modes de consommation. Selon la Fevad, la part des ventes en ligne dans le commerce de détail est passée de 9,8 % à
13,4 % en 2020. Avec cette accélération du digital, les acteurs du e-commerce ont plus que jamais besoin d’outils de gestion de la data efficaces, ainsi que d’un référentiel unique pour mieux gérer leur activité.
La croissance du e-commerce représente également un vivier de clients potentiels à fidéliser. Un effort particulier est ainsi fourni pour améliorer la relation client, comprendre le parcours des consommateurs pour leur transmettre une communication personnalisée et adaptée à leurs besoins. Cet enjeu est d’ailleurs toujours d’actualité, comme bien d’autres tendances bien parties pour façonner le marché en 2022.
Les tendances à suivre dans un futur proche
- La gouvernance de l’information
Après 2 années de retenue sur les dépenses, les organisations peuvent enfin se concentrer sur la gouvernance de l’information ! Selon le 11e rapport annuel du Groupe Serda-Archimag (2022), 60 % des organisations ressentent une accélération de la mise en place de la gouvernance suite à la pandémie. Elles sont d’ailleurs 3 sur 5 à s’être déjà engagées dans cette démarche.
Quatre thématiques retiennent, tout particulièrement, l’attention des organisations : le besoin d’efficacité, la gestion des risques, la mise en conformité, et la création de valeur autour de la donnée. Autant d’enjeux qui concernent pas moins de 4 structures sur 5, qui ne disposent pas d’une vision globale de leur gouvernance de l’information numérique.
- La dématérialisation
Si la prise de conscience des organisations en matière de gestion des données et des documents n’est plus à faire, de nombreux projets autour de la dématérialisation sont encore à prévoir. Auparavant synonyme de maintien de l’activité, la dématérialisation permet désormais de communiquer plus rapidement (aussi bien en interne, pour une organisation qui disposerait de locaux éloignés géographiquement les uns des autres, qu’en externe, pour la transmission des contrats, factures, etc.).
Tout particulièrement, Kodak Alaris souligne que les clients recherchent de nouveaux outils pouvant s’intégrer rapidement. L’objectif étant, là encore, de répondre à certaines obligations réglementaires et de poursuivre la dématérialisation des processus métiers, dont l’efficacité dépend avant tout de l’accès à une donnée pertinente.
- Le e-commerce
Loin de ralentir malgré la levée du confinement, le e-commerce poursuit son essor, apportant avec lui 3 tendances majeures :
- le développement des plateformes SaaS (Software as a service), faciles à prendre en main et sécurisées ;
- l’APIsation, c’est-à-dire le recours à des API pour enrichir le SI ;
- le croisement des données, qui offre une vue globale sur celles-ci et contribue à les désiloter.
Ces 3 aspects répondent ainsi à un besoin de plus en plus fort sur le e-commerce, à savoir proposer une expérience client optimale. En effet, le parcours d’achat est désormais hybride, naviguant sur le web et en boutique ; la data et l’intelligence artificielle s’imposent dès lors comme des outils indispensables pour mieux comprendre les consommateurs, personnaliser les offres et se lancer dans l’analyse prédictive pour anticiper leurs habitudes.
- La GreenTech
Dernière tendance observée par Kodak Alaris et les autres partenaires de Viveris, la lutte contre le réchauffement climatique est désormais une réalité sur le secteur du digital. Preuve en est, la France s’est dotée, le 15 novembre 2021, d’une loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France.
Et si de nombreuses initiatives sont déjà en cours de réflexion voire même lancées depuis peu (récupération de la chaleur fatale liée aux data centers pour chauffer des locaux ou produire de l’électricité, par exemple), Kodak Alaris a déjà fait de cette thématique une priorité, et ce depuis plusieurs années. “Nos scanners sont en effet labellisés EPEAT Gold, notamment grâce à une composition comportant 90 % de matériel recyclable et 5 % de plastique recyclable.”
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