58 % des professionnels de santé numérisent régulièrement des documents

Kodak Alaris a dévoilé, en décembre 2023, les résultats de la deuxième édition de son enquête menée en partenariat avec le magazine Archimag, intitulée “Quelles sont les pratiques des organisations françaises en matière de copie, de numérisation et de capture de documents ?”. L’occasion de s’intéresser plus particulièrement aux habitudes des professionnels de la santé, qui sont encore une majorité à traiter des documents papier qu’il faut numériser afin d’en extraire de précieuses données patients. Les détails.

Plus de 60 professionnels de la santé ont répondu à la récente enquête menée par Kodak Alaris et Archimag sur les pratiques des organisations françaises en matière de dématérialisation et de gestion documentaire. Et bien que le Zéro papier soit, depuis plusieurs années, un enjeu majeur pour le secteur, force est de constater que les documents physiques ont encore la vie dure.

En effet, selon les résultats de l’enquête, près de 6 professionnels de la santé sur 10 numérisent régulièrement à très souvent. Une tendance qui témoigne de l’omniprésence du papier dans le parcours de santé, qu’il s’agisse de documents médicaux (ordonnances, résultats d’examens, etc.) nativement disponibles au format papier ou d’archives physiques, que les établissements de santé doivent numériser afin de mettre à jour le Dossier Patient Informatisé (DPI).

Une gestion documentaire coûteuse et complexe

Confirmant la forte dépendance au papier du secteur de la santé, les résultats de l’enquête renseignent également sur les types de documents les plus numérisés, à savoir :

• Les courriers (17 %) ;
• Les justificatifs de soins, d’identité ou de domicile (15 %) ;
• Les factures et devis (13 %) ;
• Les contrats (11 %) ;
• Les notes de frais et documents RH (10 %) ;
• Les bons de transport ou de livraison et les articles, études ou rapports (9 %).

Autant de documents dont la numérisation est indispensable pour garantir la bonne organisation interne des établissements de santé et la fluidification du parcours de soins. Pour autant, le choix de la dématérialisation semble avant tout motivé par des raisons financières : 27 % des professionnels ayant répondu à l’enquête indiquent qu’ils numérisent avant tout dans le but de réduire les coûts. Preuve s’il en est que la capture de documents permet tout à la fois de réduire les dépenses liées à la gestion documentaire, mais aussi d’améliorer la gestion du temps et des ressources afin que les professionnels de la santé puissent se concentrer davantage sur les prestations des soins.

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