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L’exploitation des données est un frein pour 6 professionnels de la santé sur 10

L’exploitation des données est un frein pour 6 professionnels de la santé sur 10
2 min
06.03.24
  • #Pratique de Numérisation
  • #Santé
  • #Transformation Digitale

Plus de 60 professionnels de la santé ont répondu à l’enquête sur les pratiques de numérisation menée par Archimag et Kodak Alaris, dont les résultats ont été dévoilés en décembre dernier. Parmi les sondés, une grande majorité a encore recours à des copieurs multifonctions pour imprimer ou scanner leurs documents, limitant leur traitement et l’exploitation des données a posteriori. Les détails.

Tous secteurs confondus, pas moins de 90 % des professionnels utilisent des copieurs multifonctions (MFP) pour imprimer, scanner ou copier leurs documents, comme en témoignent les résultats de la dernière enquête menée par Kodak Alaris en partenariat avec Archimag. Et le marché de la santé ne fait pas exception ! 

Pour preuve, 93 % des professionnels du secteur ayant participé à l’enquête indiquent qu’ils utilisent un MFP dans le cadre de leur travail. Un usage qui s’avère régulier, voire quotidien, pour 60 % d’entre eux. Et si le recours aux MFP peut suffire pour disposer d’une simple copie d’un document, ces technologies n'intègrent cependant pas de fonctionnalités assez poussées pour profiter pleinement du processus de numérisation.

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Une numérisation qui limite l’exploitation des données

Sans surprise, plus de la moitié des répondants soulève des freins associés à la numérisation via copieur multifonction, en tête desquels :

  • L’absence de valeur légale des documents scannés (20 %) ;
  • L’incapacité à gérer les documents plastifiés, épais ou fragiles (16 %) ;
  • L’impossibilité de scanner par lots (9 %) ;
  • Les difficultés à gérer les documents recto-verso (7 %).

De plus, contrairement aux scanners dédiés, qui reposent sur des briques technologiques poussées (OCR, LAD/RAD, IDP, etc.), les MFP ne sont pas en mesure d’identifier les différents types de documents, à plus forte raison dans le secteur de la santé qui regorge de pièces différentes (ordonnances, radiographies, etc.). De la même façon, ces équipements ne peuvent pas lire et extraire les informations intégrées aux documents numérisés. Autant de précieuses données dont les professionnels ne peuvent tirer aucune valeur. 

En témoignent, là encore, les résultats de l’enquête : 43 % des répondants indiquent ne pas être en mesure d’exploiter correctement les données issues des documents numérisés. 

32 % remontent également que ces informations sont saisies manuellement, ce qui est à la fois chronophage et source d’erreurs. Finalement, seulement 36 % du personnel soignant est capable de tirer profit de ses données, qu’elles soient indexées automatiquement ou qu’elles déclenchent des workflows. De bonnes pratiques dont tous les établissements devraient s’inspirer pour optimiser leurs processus, à l’instar de l’accueil patient, point d’entrée de nombreux documents !

Accéder aux résultats complets de l’étude en cliquant ici !
 

Aline Cande-Saponara

Aline Cande-Saponara

Head of Sales France

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